
Après neuf années de pouvoir, le président Faustin-Archange Touadéra voit sa politique de roublardise qui lui vaut le surnom de « le Boulanger » au sein de la communauté internationale se retourner contre lui.
Selon plusieurs enquêtes, le Chef de l’État ne fait plus bonne presse aux yeux des institutions financières internationales, ni de celui de la communauté internationale. Aucun projet du gouvernement centrafricain ne pourra désormais obtenir de financement tant que Touadéra restera au pouvoir.
Pourtant, la République centrafricaine (RCA) compte parmi les nations les plus riches d’Afrique en ressources naturelles, un potentiel qui aurait dû en faire l’un des pays les plus enviés au monde. Mais sous la présidence de Touadéra, aucune avancée tangible n’a été engagée pour améliorer le bien-être de la population.
De l’espoir au désespoir
Perçu initialement comme un sauveur, Touadéra est aujourd’hui décrit comme un chef mafieux, à la tête d’un réseau de pillage des ressources nationales. Les minerais du pays sont systématiquement pillés par les mercenaires du groupe Wagner et les soldats rwandais de la MINUSCA, agissant selon les intérêts du président Paul Kagame.
En échange, Wagner et le Rwanda garantissent la protection du régime de Touadéra. Un pouvoir dont l’autorité se limite à la capitale, Bangui, où la population souffre toujours de pénuries d’eau potable et d’électricité. En neuf ans, le parti de Touadera n’a présenté aucun bilan probant, ni devant le peuple centrafricain, ni devant la communauté internationale. Aucun projet majeur n’a abouti : fibre optique, infrastructures routières, réformes de l’État… Rien n’a été accompli pour le développement du pays et le bonheur du peuple centrafricain.
À l’approche de la fin de son deuxième mandat, et en l’absence de réalisations convaincantes, Touadéra met en place, avec le soutien de Wagner, un dispositif visant à éliminer toute opposition crédible en vue des élections de 2025.
Aujourd’hui, la RCA est considérée par la communauté internationale comme un État voyou, sans loi ni justice.
Dossier à suivre…