
Alors que le Président Faustin-Archange Touadéra s’évertue à purger la classe politique centrafricaine en exigeant de ses opposants qu’ils renoncent à leur double nationalité, une question brûlante s’impose avec une insistance grandissante : d’où vient-il lui-même ?
Le président Touadéra, l’autocrate qui piétine allègrement la Constitution de 2016 pour asseoir son pouvoir, ose dicter qui est « assez centrafricain » pour participer à la vie politique. Pourtant, son propre pedigree reste aussi flou qu’une nuit sans lune en brousse.
Où sont les preuves de son ascendance centrafricaine ? Où est l’ombre d’un document officiel attestant de parents au sang purement centrafricain ? Rien. Le silence. Un vide abyssal.
À mesure que les élections de 2025 approchent, le climat politique en Centrafrique devient de plus en plus étouffant. La manœuvre est claire : le président Faustin-Archange Touadéra cherche à verrouiller le jeu politique en éliminant toute concurrence sérieuse. Pour ce faire, il s’attaque désormais aux candidats binationaux, exigeant qu’ils renoncent à l’une de leurs nationalités s’ils veulent prétendre à la magistrature suprême. Une stratégie grossièrement taillée sur mesure pour écarter les opposants dérangeants, mais qui expose crûment une hypocrisie de taille : Touadéra lui-même a-t-il seulement prouvé ses origines centrafricaines ?
De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger que le Président centrafricain fournisse des preuves formelles et irréfutables de ses origines. Et à ce jour, silence radio. Rien, pas l’ombre d’un document officiel, pas le moindre arbre généalogique crédible. La seule trace publique d’une ascendance serait celle de Dame Jeanne, dont les témoignages contradictoires suggèrent qu’il aurait été un enfant adopté, et non biologique. Cette zone d’ombre, soigneusement maintenue par le clan présidentiel, devient aujourd’hui un scandale d’État.
Comment peut-on prétendre diriger un pays, modifier sa Constitution, exclure des fils et filles de la nation sous prétexte de leur double nationalité, alors qu’on est soi-même incapable de démontrer ses propres origines nationales ? L’heure n’est plus aux rumeurs, car il faut des preuves. Le peuple centrafricain a le droit de savoir qui est réellement le tyran Faustin-Archange Touadéra.
Ce président, qui se veut l’incarnation d’un nationalisme de façade, est en réalité le produit d’un système d’opacité et de duplicité. Il gouverne par l’intimidation, fait taire la presse, instrumentalise les institutions, et pousse les Centrafricains à se déchirer entre eux. Il s’entoure de mercenaires étrangers comme Wagner et les Rwandais, il brade la souveraineté et les richesses de la RCA, et parle de patriotisme pendant qu’il creuse les fondations d’une dictature de pacotille. C’est dans ce contexte que sa légitimité personnelle doit être mise à nu.
La Constitution de 2016, qu’il a allègrement piétinée, exigeait que le Président soit un citoyen centrafricain de naissance. Touadéra, qui n’a pas hésité à la torpiller pour rester au pouvoir à vie, refuse encore de répondre à une question simple : d’où vient-il vraiment ? Il ne suffit pas de s’autoproclamer « fils du pays » pour l’être. Il faut en apporter les preuves. La charité bien ordonnée commence par soi-même, dit l’adage. Et s’il veut exiger des candidats qu’ils justifient leur nationalité, qu’il commence donc par montrer l’exemple.
Le peuple centrafricain n’est pas dupe. Il a trop souffert des manipulations, des imposteurs et des traîtres à la nation. Il mérite des dirigeants intègres, transparents et enracinés dans la vérité. Pas des ombres au passé flou, obsédées par le pouvoir et prêtes à tout pour écraser l’alternance. Il est temps de lever le voile. Touadéra doit des réponses. Et il ne pourra pas fuir indéfiniment.